Le pari de Pascal et la Migration SEPA
Y’aurait-il un parallèle à faire entre le pari de pascal et la date butoir de migration aux moyens de paiement SEPA. ?
En résumé, Blaise Pascal, en déduit que, ne pouvant départager l’existence ou non de Dieu, ces deux hypothèses ont la même probabilité. Il en découle que croire en Dieu serait une solution statistiquement plus avantageuse. (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Pari_de_Pascal)
Et quel est donc le rapport avec la date du 1er février 2014 me direz-vous ?
Au travers notre démarche commerciale auprès des entreprises, il semble que le pari d’un report de la date butoir fasse de plus en plus d’adeptes.
Ainsi si le pari de Pascal peut se schématiser ainsi :
Dieu existe | Dieu n’existe pas | |
Vous pariez sur l’existence de Dieu | Vous allez au paradis= vous gagnez indéfiniment (−b +∞) | Vous retournez au néant= vous perdez votre mise (−b +0) |
Vous pariez sur l’inexistence de Dieu | Vous brûlez en enfer: vous perdez indéfiniment (+b -∞) | Vous retournez au néant: vous gardez votre mise (+b +0) |
Le pari SEPA reporté serait-il le suivant ?
La date butoir est maintenue | La date butoir est reportée | |
Vous pariez sur le maintien | Vous allez au paradis= vous gagnez indéfiniment (−b +∞) : vous continuer de payer vos fournisseurs, vos salariés. Vous encaissez vos créances clients. | Vous bénéficiez dès maintenant des avantages liés au SEPA |
Vous pariez sur le report | Vous brûlez en enfer: vous perdez indéfiniment (+b -∞) : vos fournisseurs ne vous livrent plus, vos salariés sont en grèves, votre BFR explose. | Vous gagnez la médaille du « je vous l’avais bien dit’ » |
Face aux risques importants d’une migration trop tardive, dans un environnement économique déjà difficile, nous ne pouvons qu’encourager les entreprises à intensifier leurs actions pour assurer une migration dans les temps.