Vous avez dit « rançongiciel » ?
Prendre en otage les données d’un système informatique est une technique de piratage de plus en plus utilisée.
Selon le dernier rapport sur les menaces de sécurité Internet publié en avril par Symantec , le nombre d’attaques réalisées à l’aide de rançongiciels a augmenté de 113 % en un an. À en croire l’éditeur américain, la France se situerait au 4e rang mondial des pays victimes de ce type de malwares. Mais au fait, c’est quoi au juste un rançongiciel ?
Une prise d’otage numérique
Un rançongiciel, également appelé « ransomware », est un logiciel malveillant qui a pour objet de permettre à un pirate de bloquer l’accès à des données présentes sur un support de stockage distant (disque dur d’un terminal ou d’un serveur, clé usb, espace de stockage en ligne…). Pour débloquer les données, la victime, qu’il s’agisse d’un particulier ou d’une entreprise, est « invitée » à verser une somme d’argent au pirate (virement, appels ou sms surtaxés, clics sur des publicités en ligne…). Certains de ces malwares se contentent de bloquer l’accès à la machine infectée. Soit ils affichent clairement une demande de rançon en menaçant de détruire les données, soit ils se font passer pour un éditeur de logiciel ou un service public (gendarmerie, commission Hadopi…). Dans cette seconde hypothèse, la victime est invitée à payer une amende ou à régulariser sa situation (utilisation sans droit d’un logiciel, téléchargement illicite de films ou de musiques…).
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